Nous sommes entrés dans une société en réseaux dont le mode d'emploi est difficile à acquérir lorsqu'on possède une forte culture centralisatrice et jacobine, aggravée par les réflexes de quantification et de spécialisation issus de la Révolution industrielle. Cet humus monarcho-technocratique prépare mal à une vision systémique d'un monde dynamique et ouvert où interagissent des acteurs autonomes. L'administration spécialisée et la gestion experte allaient de pair avec la logique technocratique de la société industrielle. Le gouvernement d'en haut ou le management top-down sont des vestiges d'une société hiérarchisée, totalement inadaptés à un monde en réseaux. Désormais, place à la gouvernance et à l'intelligence collective : de multiples acteurs, publics et privés, institutionnels et marchands ou associatifs, s'engagent dans une relation réellement partenariale où ils abordent ensemble ces nouveaux champs qui leur sont communs...
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C'est dangereux, comme tout remue-méninges... mais c'est gratuit !