Depuis longtemps, les rapports gouvernants-gouvernés ne se réduisent plus à une relation hiérarchique, comme quand le souverain était un roi ou autre chef. En décrétant que le souverain était le peuple, la démocratie a compliqué les choses ; elle a introduit la dimension contractuelle, notamment en instituant un mandat à durée déterminée, pour assurer la représentation de ce corps social atomisé. Puis ce souverain s'est diversifié, en s'élargissant à la société civile organisée, et la gouvernance a développé une dimension partenariale où administrateurs et administrés doivent travailler ensemble et appréhender à la fois leurs enjeux et contraintes propres et ceux qui leur sont communs. Malgré de tels changements, on continue à entretenir la fiction simpliste d'un univers régi par des décideurs politiques, comme si l'on était dans un jeu rudimentaire où un chef décide, donc comme si tout se jouait lors de son élection...
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C'est dangereux, comme tout remue-méninges... mais c'est gratuit !