Pourquoi notre société hyper-protégée s'auto-qualifie-t-elle si facilement de "société du risque" ? En partie parce que beaucoup de références évoluent simultanément : l'instabilité et l'incertitude sont anxiogènes et, dans certains cas, il s'agit moins de risque que de sentiment de risque. Symétriquement, certains risques pourtant réels sont faiblement pris en compte, notamment dans le champ social entendu au sens large : sociétal, socio-culturel et politico-institutionnel. Il est d'autant plus déraisonnable de les minimiser que par ailleurs on exagère certains risques physiques ou techno-économiques. L'entrepreneur est par nature exposé au risque, qu'il a délibérément choisi d'affronter, et le devoir de prudence lui impose de s'interroger périodiquement sur l'émergence de nouvelles formes de risques. D'autres acteurs sont moins exposés, ce qui ne les dispense pas de participer à cette nécessaire culture du risque qui repose moins sur la précaution stérilisante que sur la prudence responsable...
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C'est dangereux, comme tout remue-méninges... mais c'est gratuit !