Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Processus coopératifs : l'Europe défricheuse

Les accords croissent et embellissent… et surtout ils changent de nature : le besoin n'est pas simplement de développer des partenariats mais, plus fondamentalement, d'en réinventer l'approche. En particulier, la solidité d'une union tient moins aux contraintes formelles de l'engagement (suivant le modèle "mariage") qu'à l'intensité de l'affectio societatis (modèle "union libre"). A la limite, la formalisation et la contrainte font obstacle à la réalisation d'une union plus qu'elles ne contribuent à sa pérennité. On doit moins s'appuyer sur une obligation juridique que sur un engagement moral, lié à une intention commune (ce qu'on veut "produire" ensemble) et à un état d'esprit (fait de confiance et de respect mutuel). Ce constat se vérifie dans les relations humaines ou le pacte social (création d'une entreprise, d'une association...), comme dans les relations entre institutions et/ou entreprises. SchémaC'est un des paradoxes de ce contexte où accords et alliances s'imposent : plus il faut coopérer, plus c'est difficile. Un projet ou une relation partenariale ne se pense, ne se construit, ne se négocie ni ne se conduit comme une relation contractuelle. Le besoin n'est pas tant de savoir développer des partenariats que, plus fondamentalement de pouvoir en réinventer l'approche. Ce qui coince, ce sont nos références, voire nos modes de pensée, qui ne sont plus en phase avec une situation nouvelle....


Lire ou télécharger la suite :

Version "écran" >> Voir en HTML (sur www.algoric.com) 

Version imprimable > Télécharger le PDF

C'est dangereux, comme tout remue-méninges... mais c'est gratuit !

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article